La maladresse est souvent cause de moquerie...{Janessandre Raberba

Le cours de potions c'était vraiment mal passé pour Maya, la pauvre sorcière avait complètement fait renversé son liquide bleuâtre, alors qu'il se devait être verdâtre, sur sa voisine ! La jeune sorcière n'avait alors pas cessée de s'excuser pour ce geste maladroit, mais après cet acte de très grande étourderie, elle avait fait retirée 40 points à Poufsouffle à cause de ce malencontreux geste ! De plus, le professeur de potions lui avait ordonné de ranger la classe après le cours et de nettoyer les tâches provoqués par sa potion sur le sol. Et ce fut sous les moqueries de ses camarades, les Serpentards faisaient plus de bruit d'ailleurs, que la jeune adolescente avait réparée ses erreurs...Elle leur en foutrait des insultes elle ! Mais c'était contre sa nature, elle se devait de paraître discrète afin que personne ne lui cherche noises, même si après cet évènement catastrophique, la réputation de maladroite collait parfaitement à sa peau ! Dès lors que son nettoyage, pas de printemps malheureusement, fut terminé, elle se rendit aux toilettes des filles, afin de s'asperger le visage d'eau pour que son teint redevienne celui qu'il était avant sa frustration !

Une fois l'action accomplit, la Poufsouffle n'avait aucune envie d'aller à la salle commune pour éviter les sourires mesquins de ses camarades. Finalement elle aurait dû rester chez elle cette année ! Bien que cela est impossible, elle aurait aimée dormir toute la matinée et se reposer toute l'après-midi ! La fainéantise de la sorcière était sans égale ! Trouvant le besoin de s'assoir, la roussette s'appuya contre le lavabo et soupira de mécontentement. Etait-ce vraiment sa faute si sa maladresse affectait tout le monde ? Elle ne pouvait rien y faire non plus voyons !

- Allez, courage Maya, ce ne sera pas si terrible que cela de sortir de cet endroit !

se dit-elle tout haut en prenant une marche assurée vers la porte de sortie.

Une fois dehors, les rires retentirent dans les escaliers, elle revint alors en arrière, dans les toilettes pour filles et parut moins assurée tout d'un coup ! Elle se retint alors de hurler de mépris contre ses camarades et elle refit demi-tour vers le lavabo. Portant sa main vers le robinet, elle sentit quelque chose venir de derrière son épaule, instinctivement, la belle se retourna et ne vit néanmoins personne. Douteuse, elle parcourut la salle, et ouvrit les portes des cabinets à coup de pieds, mais rien, il n'y avait personne ! Reprenant sa place au robinet, elle ouvrit celui-ci et but quelques gorgées d'eau froide. Mais le bruit se fit plus persistant, comme un grincement sourd !

Janessandre Raberba était partie en croisade. Bon, d'accord, sans les oriflammes, les bannières, les boucliers et les chevaux, mais en croisade tout de même. En croisade contre un ennemi redoutable, qui s'infiltrait partout, sans respect aucun, et qui mençait grandement la vie à Poudlard, et notamment la sérénité de Janessandre quand elle travaillait. Un ennemi perturbateur, grossier et vulgaire, mieux connu sous le nom de Peeves.

Peeves, qui s'infiltrait sournoisement dans les toilettes des filles, avec certainement un plan mesquin en tête. La préfète des Serdaigle traça son chemin dans la foule qui se pressait dans les couloirs en cette heure de sortie de cours. Elle eut à écarter un ou deux élèves de sa route, mais les murmures annonçant sa présence glaciale parcoururent rapidement l'assemblée, et la foule s'ouvrit devant elle, aucun élève ne tenant à attirer son attention. Janess' était réputée pour sa froideur légendaire, et pour une sévérité d'une justice irrévocable. Elle faisait appliquer le règlement à la lettre et ne dérogeait jamais aux règles. On la craignait, et elle n'avait pas d'amis. Mais elle s'en fichait : sa mission passait avant le reste !

Elle arriva devant la porte des toilettes et entendit des portes claquer. Peeves s'amusait-il à martyriser les portes des cabines ? Le boucan cessa et de l'eau coula. Il devait certainement y avoir une élève dans cette pièce. Sans bruit, Janessandre se faufila à l'intérieur et aperçut Peeves. Il avait apparemment rempli un énorme seau avec l'eau des chasses, et s'apprêtait à le renverser sur la tête d'une rouquine portant l'écusson de Poufsouffle. A l'instant où le récipient allait basculer, Janessandre dégaina sa baguette et renvoya le liquide douteux vers Peeves. Poussant un gloussement hargneux, il déguerpit en lui adressant mille vociférations vindicatives. La Serdaigle se tourna alors vers l'autre élève et la toisa de haut en bas.

Mmm. Elle la connaissait. Maya quelque chose. La seule élève de l'école qui approche un peu le légendaire talent de maladresse de Violette Beaudelaire, la catastrophe des Gryffondor. Maya, une autre maladroite en puissance qui avait, pas plus tard que la semaine passée, déchiré sur toute sa longeur la tapisserie du quatrième étage après s'être pris les pieds dans le tapis et avoir tenté de se rattraper en agrippant le tissu fragile. Janessandre haussa un sourcil glacial.

- Les abrutis qui rigolent dans le couloir, c'est à ton sujet, n'est-ce pas ?

Son ton était absolument neutre. Janessandre ne manifestait jamais d'émotion : c'était peut-être cela qui terrorisait le plus les petits première année, bien que cela ne soit absolument pas volontaire.

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